Nous publions ci-après un nouvel article de Marie-Claude Paris, professeure émérite et membre de l’équipe de recherche du Laboratoire de Linguistique Formelle à l’Université de Paris Diderot. Ses recherches continuent à éclairer l’entourage et la personnalité d’Hector Guimard. Marie-Claude Paris s’intéresse aujourd’hui aux liens entre Guimard et la famille Chaumier, commanditaire d’une tombe à Bléré, la première en France dans le style Art nouveau. Le hasard a fait qu’au même moment nous étions contactés par des responsables culturels de cette petite ville d’Indre-et-Loire, soucieux de mettre en valeur ce patrimoine. Nous aurons sans doute à reparler prochainement des initiatives qui sont prises localement pour signaler la sépulture Nelly Chaumier et présenter Hector Guimard.
Nous profitons de ce préambule pour rappeler à nos lecteurs que le Cercle Guimard accueille volontiers les articles qui lui sont proposés, qu’ils proviennent de chercheurs indépendants, de chercheurs attachés aux musées ou de chercheurs universitaires comme nous avons eu le plaisir d’en publier. Ce fut notamment le cas d’Isabelle Gournay, docteure en histoire de l’Art de l’Université de Yale et de Lena Lefranc-Cervo, doctorante en Histoire de l’art – Histoire de l’architecture, à l’Université de Rennes 2. Il reste bien entendu que les articles proposés doivent apporter de nouvelles informations, compléter celles qui existent ou permettre de faire évoluer la façon dont Guimard et son œuvre pouvaient être perçus à l’époque ou peuvent l’être de nos jours. Il va sans dire qu’ils doivent être soumis auparavant à notre relecture. C’est ainsi que, grâce à de nombreux contributions de collaborateurs, nous pensons avoir en une vingtaine d’années fait progresser les connaissances et la façon d’appréhender l’œuvre de Guimard tout en la contextualisant de mieux en mieux.
Présentation de la sépulture Nelly Chaumier
Cette tombe a tout d’abord été connue par une série de dessins faisant partie du fonds découvert en septembre 1968 par Alain Blondel et Yves Plantin à l’orangerie du Domaine de Saint-Cloud. Guimard avait obtenu l’autorisation d’y stocker des plans et des objets dans un hangar, à la suite d’une injonction de la veuve de Léon Nozal à la fin de l’année 1918 d’avoir à débarrasser les locaux professionnels qu’il occupait avenue Perrichont. Six dessins (GP 1503, GP 1504, GP 1505, GP 1506, GP 1507, GP 1508) témoignent de cette commande d’une tombe destinée à Nelly Chaumier.
Deux dessins (GP 1503, GP 1504) sont réalisés sur du papier quadrillé de petit format. Ils montrent la tombe vue de face, de profil, de trois quart et du dessus. Le premier porte la mention : « Sépulture Chaumier ».
GP 1503, fonds Guimard, musée d’Orsay, don de l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle en 1995. Mine de plomb sur papier quadrillé, H. 10,5 ; L. 16,0 cm.
GP 1504, fonds Guimard, musée d’Orsay, don de l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle en 1995. Mine de plomb sur papier quadrillé, H. 10,5 ; L. 16,0 cm.
Trois autres dessins (GP 1507, GP 1506, GP 1507) sont d’une plus grande taille, sur papier calque, à l’encre rouge et au crayon.
GP 1507, fonds Guimard, musée d’Orsay, don de l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle en 1995. Encre rouge et rehauts de mine de plomb sur papier calque, H. 30,5 ; L. 36,5 cm.
Les dessins GP 1503, GP 1504 et GP 1507 montrent une sépulture avec une pierre tombale inclinée et la volonté de lier dans un tout organique ses éléments principaux (stèle, pierre tombale et soubassement). Une grande croix pattée est partiellement dégagée dans l’épaisseur d’une haute stèle de forme arrondie. Ses branches horizontales, en se fondant dans la stèle, donnent l’impression de l’enserrer.
Les dessins GP 1505 et GP 1506 montrent une sépulture différente où les éléments sont moins liés entre eux. La stèle a une forme plus mouvementée pouvant évoquer une cape enveloppant une croix réduite en taille comme s’il s’agissait d’une tête. La pierre tombale n’est plus inclinée mais a acquis un volume presque cylindrique, creusé à sa surface supérieure d’une série de rainures transversales. Ce volume cylindrique est à rapprocher de celui qui sera adopté en 1900 pour la tombe Caillat au cimetière du Père Lachaise. Quant aux rainures elles évoquent celles qui ornent la pierre tombale de la sépulture Giron-Mirel-Gaillard, très classique et sans grand intérêt, construite par Guimard en 1895 au cimetière du Montparnasse. Sur le dessin GP 1505, la face avant, en forme d’oméga est à nouveau ornée d’une croix pattée.
GP 1505, fonds Guimard, musée d’Orsay, don de l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle en 1995. Mine de plomb et encre rouge sur papier calque, H. 26,4 ; L. 22,5 cm.
GP 1506, fonds Guimard, musée d’Orsay, don de l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle en 1995. Encre rouge et rehauts de mine de plomb sur papier calque, H. 19,0 ; L. 16,5 cm.
Ces cinq dessins sont de simples esquisses qui ne donnaient aucune certitude quant à la poursuite de la commande. Mais un dernier dessin (GP 1508), réalisé au seul crayon sur papier calque, est d’une nature différente des précédents.
GP 1508, fonds Guimard, musée d’Orsay, don de l’Association d’étude et de défense de l’architecture et des arts décoratifs du XXe siècle en 1995. Mine de plomb sur papier calque, H. 39,0 ; L. 42,6 cm.
Il montre un lettrage particulièrement net, visiblement destiné à l’exécutant devant le graver sur la tombe, accréditant tout de même l’idée de sa réalisation effective et suggérant que la série des dessins définitifs est manquante dans le fonds de dessins recueilli en 1968. Sur ce GP 1508, le prénom de Nelly (peu courant à l’époque) est mentionné ainsi que les dates de naissance et de décès d’une personne peu âgée (58 ans). L’année 1897 correspond à cette période où Guimard faisait évoluer son nouveau style, passant d’un modelage « informe » à un modelage « mouvant ». À cette date, il travaillait encore sur les décors du Castel Béranger, venait d’achever la villa Berthe au Vésinet (1896) et l’armurerie Coutolleau à Angers (1896) et présentait son Porche d’une grande habitation parisienne en grès cérame à l’Exposition nationale de la céramique au Palais des Beaux-Arts en 1897. Étant donné la concordance stylistique entre les esquisses de la tombe et les réalisations de Guimard à ce moment là, nous sommes d’avis qu’il a été sollicité très peu de temps après le décès de Nelly Chaumier, alors que sa famille ne disposait pas de place dans un caveau. Cependant, sur aucun des documents que nous venons de citer ne figurait la localisation de cette sépulture.
Ce n’est que pendant l’été 2007 que le Cercle Guimard a été averti par une correspondante (Mme Dominique Guillemot) de l’existence d’une tombe signée Hector Guimard à Bléré dans l’Indre-et-Loire, non loin d’Amboise et de Chenonceau. Exécutée en calcaire et placée non loin de l’entrée du cimetière, elle s’est avérée être celle de Nelly Chaumier.
Photo O. P. 2008.
La sépulture réalisée est proche des esquisses des dessins mais son modèle définitif a été simplifié, sans doute par économie, en se rapprochant de la production courante. Son important soubassement parallélépipédique est semblable à ceux des autres tombes alentour. Seules la stèle et la pierre tombale sont très différentes.
La stèle a conservé à sa partie supérieure sa forme enveloppante et Guimard y a fait sculpter une croix dont les contours mouvants et imprécis se fondent dans la paroi.
Photo O. P. 2008.
Le lettrage apposé sur la stèle est bien identique à celui du dessin GP 1508.
Photo O. P. 2008.
Deux autres défunts dont les noms ont aussi été gravés sur la stèle ont rejoint le caveau : Gabrielle Lemesle (1863-1946), fille de Nelly Albertine Stéphanie Chaumier et d’Auguste Pierre Chaumier, et son époux le docteur René Lemesle (1874-1961).
Photo O. P. 2008.
Gabrielle Lemesle (à gauche) et René Lemesle (à droite). Photo du site Patrimoine architectural de la ville de Bléré (https://patrimoineblere.jimdofree.com). Droits réservés.
La pierre tombale est horizontale, de section légèrement arquée et présente des rainures transversales assez grossières, esquissées sur le dessin GP 1505 et qui peuvent faire penser aux plis d’un tissu ou d’un linceul. Il y a encore quelques années, la pierre tombale accueillait une croix posée à l’horizontale — certainement étrangère à l’intervention de Guimard — qui a disparu depuis.
Photo O. P. 2008.
La signature « Hector Guimard/Archte » figure sur le coin supérieur gauche de la face avant du soubassement.
Photo O. P. 2008.
Tandis que l’on distingue le nom du marbrier sur le coin supérieur droit avec la signature « Pargant Marbr » (probablement le marbrier-sculpteur du même nom domicilié en région parisienne à la fin du XIXe siècle).
Photo O. P. 2008.
À l’heure actuelle, la sépulture Chaumier ne bénéficie pas encore d’une protection au titre de l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Cette démarche doit impérativement être effectuée avant d’entreprendre des travaux de nettoyage et de restauration.
F. D.
Une hypothèse sur le choix d’Hector Guimard comme architecte de la tombe de Nelly Chaumier à Bléré (Indre-et-Loire) en 1897
Au-delà de son intérêt artistique, la sépulture Chaumier présente aussi un intérêt intellectuel : qui était Nelly Chaumier ? Pourquoi et comment l’architecte parisien, que le Castel Béranger n’a pas encore rendu célèbre, a-t-il été mis en contact avec la famille de la défunte à Bléré ?
C’est à travers les Jassédé que se trouve, à mon avis, la réponse à cette énigme. Cette piste a déjà été évoquée par le Pr Hervé Watiez, mais je souhaite montrer que c’est Louis Jassedé, client de Guimard pour la construction d’un hôtel particulier et de son ameublement dans le XVIe arrondissement de Paris ainsi que d’une tombe familiale au cimetière d’Issy-les-Moulineaux — et non pas Charles Jassedé pour lequel Hector Guimard a édifié une maison de campagne à Issy-les-Moulineaux — qui constitue le lien entre l’architecte et une famille Chaumier qui compte, jusqu’à aujourd’hui, de nombreux médecins.
Hôtel Louis Jassedé, 41 rue Chardon-Lagache, Paris XVIe, 1893. Vue de la façade arrière depuis l’hôtel Deron-Levent. Photo F. D.
À Issy-les-Moulineaux, au XIXe siècle, le patronyme Jassedé est répandu[1]. Les Jassedé étaient tout d’abord des teinturiers-blanchisseurs de père en fils ou de cousins à cousins. Puis, étant plus instruits ou ayant fait fortune, ils ont diversifié leurs savoir-faire. Tout d’abord à Issy, Prudent Jassedé (27/05/1821-12/04/1912)[2] s’est illustré par sa réussite : cultivateur, il est devienu marchand de vins, puis mécène en constituant un legs en faveur des vieillards pour une sépulture, pour une crèche, pour la Caisse des pompiers… C’est pourquoi aujourd’hui une rue porte le nom de son bienfaiteur à Issy. En 1893, il possédait par ailleurs un terrain au 63 route de Clamart, aujourd’hui 63 avenue Charles de Gaulle dont nous reparlerons plus loin. Pour ce qui concerne Hector Guimard, deux parents de Prudent se sont particulièrement illustrés : ce sont Louis Jassedé pour le commerce et Charles Jassedé pour la vie politique.
Louis (Victor) Jassedé est né à Issy le 9 février 1844. Son père, Jacques Charles Jassedé (1819, 1868), teinturier- blanchisseur est né à Issy et a pris pour épouse (Rosalie) Suzanne Obry (1820-1844) blanchisseuse qui est décédée en donnant naissance à Louis. Jacques Charles Jassedé s’est ensuite remarié à Louise Marguerite David. Ils ont eu un fils, Alexandre Amable qui était donc le demi-frère de Louis. Leur domicile était 15 rue de Chevreuse à Issy. En 1878[3] tout comme en 1889[4], Louis Jassédé était domicilié au 142 avenue de Versailles à Paris XVIe. Cette adresse est située presque en face du 147 avenue de Versailles, domicile de Louis et Appolonie Grivelé où a logé Hector Guimard jusqu’en 1893. En 1899, Louis Jassedé a été « Lauréat du concours agricole de Paris », médaille de bronze, sous la rubrique Exposants-producteurs, 3e division « racines fourragères et tubercules »[5], 9 allée des Citeaux, Issy-les-Moulineaux. Après 1900, Louis a diversifié ses activités. En 1902-1903, on le trouve exploitant des Bateaux parisiens pour une durée de deux ans (du 1er juillet 1901 au 30 juin 1903)[6], puis en 1906, propriétaire du buffet de la gare au 66 boulevard Montparnasse[7], associé à d’autres. Il s’agissait d’un café-concert ou café chantant à entrée payante. Louis Jassédé est décèdé à Paris le 20 juillet 1928, sept ans après son épouse.
Louis Jassédé était l’époux d’Eugénie Sirguey (1847-1921). En 1895, deux ans après la construction de son hôtel parisien au 41 rue du Point-du-Jour (aujourd’hui rue Chardon-Lagache), Paris XVIe par Guimard, la belle-mère de Louis, Adèle Sirguey est décèdée. Louis a alors à nouveau sollicité son ancien voisin de l’avenue de Versailles, pour l’édification d’une tombe familiale au cimetière d’Issy-les-Moulineaux. Ce monument commémorait non seulement sa belle-mère (Adèle Sirguey), mais aussi sa mère (Rosalie Suzanne Jassédé-Obry), sa grand-mère maternelle (Suzanne Obry-Lavigne) et son grand-père maternel (Jean-Philippe Obry).
Cimetière d’Issy-les-Moulineaux. Tombe Obry-Sirguey-Jassédé. Photo Patrbe, 2018, recadrée, licence Wikimedia Commons.
Cimetière d’Issy-les-Moulineaux. Tombe Obry-Sirguey-Jassédé. Photo Patrbe, 2018, recadrée, licence Wikimedia Commons.
Les relations entre Louis Jassedé et Guimard se sont poursuivies avec la construction des deux immeubles de rapport contigus du 142 avenue de Versailles du 1 rue Lancret, en 1903-1905.
Charles (Gabriel) Jassedé est né à Issy le 14 janvier 1857 au 17 rue de la Fontaine à Issy. Il était le fils de Louis Charles Jassedé (frère de Jacques Charles Jassedé, le père de Louis Jassedé) et de Marie Alexandrine Durécu. Tous deux sont blanchisseurs. À diverses reprises, Charles a été adjoint à la mairie de Vanves et conseiller d’arrondissement de Sceaux, sous l’étiquette radical-socialiste. Il est décédé le 13 décembre 1921 à Paris. Sur un terrain qui appartenait autrefois à Prudent Jassedé, 63 route de Clamart, aujourd’hui 63 Avenue Charles de Gaulle, à Issy-les-Moulineaux (alors à Vanves) Charles a fait construire une maison de campagne par Hector Guimard. Cette construction, bien moins cossue que celle de son cousin Louis à Paris, est cependant bien située, sur le haut d’une colline.
Villa Charles Jassedé, 63 avenue du Général De Gaulle à Issy-les-Moulineaux, 1893. Photo F. D.
En 1897, soit deux ans près la construction de la tombe Jassedé-Sirguey-Obry à Issy-les-Moulineaux, Hector Guimard a été sollicité pour ériger une tombe au cimetière de Bléré (Indre-et-Loire). La demande venait d’Henri Adrien Chaumier, né à Bléré le 12/03/1868, mais exerçant comme médecin à Issy.
Quelle est la raison qui sous-tend le choix de Guimard pour ériger une tombe à Bléré ? Je fais l’hypothèse qu’Henri Chaumier a fait appel à Guimard par l’entremise de Louis Jassedé. Exerçant à Issy, Henri Chaumier [8] connaissait nécessairement et très probablement appréciait le travail de Guimard au cimetière d’Issy (tombe Louis Jassédé et sa famille, 1895). Henry souhaitait probablement un travail original et de haute qualité pour la tombe de sa mère Nelly Chaumier (1839-1897) et ce fut le cas à Bléré.
La sépulture Nelly Chaumier a marqué le début du nouveau style de Guimard pour les tombes qu’il a ensuite créées, à Paris ou en banlieue parisienne. Par rapport à la tombe Jassedé, réalisée deux ans plus tôt, le changement stylistique est radical, mais on peut observer une certaine analogie entre les rainures transversales de la tombe Chaumier évoquant les plis d’un linceul et celles en forme de tabliers se croisant au sommet de la stèle de la tombe Jassedé.
Ainsi Issy-les-Moulineaux a t-il été, grâce à la famille Jassedé, un lieu favorable à l’activité d’Hector Guimard entre 1895 et 1897. Il y a construit une villa et une tombe, heureusement conservées à ce jour. Pour célébrer la qualité de ce travail, en 1987, Issy-les-Moulineaux a donné le nom d’Hector Guimard à un rond-point proche du cimetière.
Rond-point Hector Guimard à Issy-les-Moulineaux. © Contributeurs d’OpenStreetMaps, licence ODbL (Open Database License).
Marie-Claude Paris
Notes
[1] Il existe aujourd’hui à Issy-les-Moulineaux un parking au nom de Jassédé.
[2] Sa tombe est au cimetière d’Issy-les-Moulineaux.
[3] Dictionnaire de poche –Adresses parisiennes.
[4] Annuaire-Adresses ou Annuaire-Almanach du commerce.
[5] Journal d’agriculture pratique, de jardinage et d’économie domestique.
[6] 1902-1903 Annuaire de la société des auteurs et compositeurs dramatiques. Tome 5. 1903 : Paris.
[7] Paris-Adresses.
[8] François Chaumier, le fils d’Henri Chaumier naît le 05/02/1902 à Issy. Il se marie à Neuilly-sur-Seine en juin 1929 et décède à Genillé (Indre et Loire) le 24/08/1975. Les Chaumier ont donc toujours gardé un contact avec l’Indre et Loire. Il existe aujourd’hui d’autres parents de Nelly Chaumier ou de son beau-frère Armand Chaumier qui exercent la médecine à l’Université de Tours (information fournie par le Pr. Hervé Watier).
En devenant adhérent, vous participez à nos rencontres... et soutenez nos activités !
Adhérer au Cercle Guimard