Sur le site de La Tribune de l’Art, organe d’information spécialisé, dans un article du 24 avril, Bénédicte Bonnet Saint-Georges dresse un historique complet du projet de musée Guimard porté par Le Cercle Guimard et Fabien Choné. Au terme de ce récit, la journaliste questionne le Ministère de la Culture sur le potentiel muséal de l’hôtel Mezzara rappelant précisément la proposition du Cercle. Elle interroge également le Ministère de l’Action et des Comptes publics sur l’appel d’offre – toujours à venir – et ses critères de sélection.
Pour le Cercle et son projet, le soutien de La Tribune de l’Art est un signe fort. Cette enquête ne peut qu’encourager et conforter la communauté des passionnés qui voit dans l’hôtel Mezzara le futur étendard de l’Art nouveau français.
À lire absolument.
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Votre adhésion au Cercle Guimard est un soutien indispensable pour mener à bien nos actions de protection du patrimoine d’Hector Guimard, en particulier le projet lié à l’Hôtel Mezzara.
Il vous permet également d’être invité(e) à nos événements, en particulier l’Assemblée générale où nous présentons nos recherches… et peut-être les vôtres ?
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Le montant annuel de l’adhésion est de :
– Tarif simple : 20 euros par personne
– Tarif duo : 30 euros (2 personnes, même adresse mél ou postale)
– 10 euros pour les étudiants et demandeurs d’emploi (sur justificatif)
– 100 euros pour les membres bienfaiteurs.
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Le paiement s’effectue par chèque à l’ordre de : Le Cercle Guimard
Adhésion à adresser au trésorier responsable des adhésions :
Hadge Madoui
Le Cercle Guimard
Castel Béranger
14, rue Jean de La Fontaine
75016 Paris
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Après avoir fait sa connaissance il y a deux ans lors d’une visite privée de l’hôtel Mezzara, c’est avec plaisir que nous avons retrouvé Nupur Tron à la galerie Aveline, place Beauvau à Paris, le 21 novembre en fin d’après-midi, pour la présentation de son livre consacré à la maison Frison de Victor Horta.
Après l’actualité passée sur notre site le 12 novembre, plusieurs adhérents du Cercle Guimard étaient également présents et ont pu profiter de la somptuosité de l’exposition L’Apothéose du génie présentée par la galerie et qui regroupe un ensemble exceptionnel de chefs-d’œuvre d’art décoratif qui ont figuré aux Expositions universelles[1].
Nupur Tron s’est passionnée pour l’Art nouveau lorsqu’elle a fait l’acquisition en 2017 de la maison Frison à Bruxelles. Depuis, elle a entrepris de compléter sa restauration et « de rétablir cette maison dans toute sa gloire ». Elle y habite d’ailleurs, ce qui en fait « la seule maison de Horta dans laquelle on vit aujourd’hui. » Pour soutenir son initiative, elle a créé la Fondation Frison Horta qui gère cette restauration et s’emploie à faire connaître et apprécier cette maison magnifique que nous projetons d’aller bientôt visiter.
Pour faire connaître ce lieu merveilleux et pour partager son engagement, elle vient de publier un livre consacré à la maison[2]. Écrit en anglais et en français, plus qu’un livre d’historien d’art, cet ouvrage est bien celui d’une enthousiaste et d’une personnalité passionnée par les arts.
[1] Cette très belle exposition est prolongée pendant quelques semaines.
[2] 128 pages, format 23 x17 cm, 30 €, éditions Sterck & Vreese, 2019, ISNB 978 90 5615 5438.
Jean-Pierre Lyonnet est décédé le mercredi 25 septembre 2019. Le fondateur et président du Cercle Guimard avait 67 ans. Affaibli, Jean-Pierre Lyonnet passait le plus clair de son temps dans son impressionnante bibliothèque. Là, il poursuivait son activité d’illustrateur, que doublait un opiniâtre travail de recherches archéologiques sur l’architecture.
Érudit et curieux, enjoué et enthousiaste, dilettante et touche-à-tout, tel était Jean-Pierre Lyonnet. Autant de traits de caractère relevés chez Hector Guimard, l’architecte Art nouveau qui le passionnait. À cela, il convient de pointer un même farouche esprit d’indépendance, une propension identique à croire en son propre talent et une forme de snobisme parfaitement assumée. Guimard-Lyonnet : les deux hommes étaient faits pour s’entendre.
L’histoire démarre au début des années 1970. A l’issue d’un parcours scolaire plutôt court, Jean-Pierre Lyonnet quitte Sotteville-les-Rouen (Seine Maritime) pour se rendre à Paris. Il a une idée en tête : partir à la découverte des traces d’Hector Guimard, architecte qu’il vient de découvrir et qui le fascine. On le sait : à cette époque, l’Art nouveau est véritablement tombé aux oubliettes, il est remisé au placard, n’existant plus que par son côté kitsch et décoratif. Seule l’École de Nancy est mise en valeur dans un musée ouvert en 1964 dans sa ville de naissance. En ce qui concerne Hector Guimard, la quête s’annonce ardue et s’apparente même à une (re)découverte. L’architecte a laissé peu de traces : une partie importante des archives de son agence a disparu, en 1942, alors que le couple Guimard a quitté l’avenue Mozart pour émigrer aux Etats-Unis. Et bien d’autres documents ont été dispersés au cours d’une carrière aussi mouvementée que mal connue. Enfin, comme en écho au fameux : « Guimard ? Connais pas… », lancé par le ministre André Malraux, l’heure est alors à la démolition : hôtel Nozal (1957), pavillon de la station de métro Bastille (1957-1962), Castel Henriette (1969)… Il devient urgent d’intensifier la recherche, de lancer une véritable archéologie architecturale pour récoler l’œuvre de l’architecte d’art. Bibliothèques, archives, ouvrages, revues… le travail commence, il va durer plus de deux décennies. Bien évidemment, cette recherche ne concerne pas que Jean-Pierre Lyonnet : à ses côtés d’autres « Hectorologues » (en référence au court-métrage signé Blondel-Plantin) sont en campagne. C’est un groupe : historien, conservateur, galeriste, chercheur, collectionneur, amateur… et, pourtant, chacun reste et se tient dans son pré carré. Si tout le monde se connaît, peu de contacts existent, un partage des découvertes ou des avancées est lui encore moins envisageable. L’histoire poursuit son chemin suivant un calendrier émaillé d’événements marquants : ainsi la découverte d’une partie des archives que Hector Guimard avait déposés à l’orangerie du Parc de Saint-Cloud, grâce au duo Blondel-Plantin ; l’exposition du musée d’Orsay, en 1992, la première consacrée à l’architecte Art nouveau en France – New York avait devancé Paris en 1970…
Faut-il y voir un effet de la célébration du centenaire du métro ? A l’approche de l’an 2000, l’Art nouveau bénéficie d’un regain d’intérêt et particulièrement Hector Guimard : trois ouvrages voient le jour en 2003. Le premier est consacré à la participation de l’architecte à la construction du métropolitain parisien ; le second, une véritable monographie — toujours inexistante à l’époque — ; enfin, le troisième, orchestré par Jean-Pierre Lyonnet (cosigné Bruno Dupont, assorti de rares photographies de Laurent Sully Jaulmes, éd. Alternatives) dresse l’inventaire des édifices construits par l’architecte et désormais démolis. Il est sobrement (tristement ?) titré Guimard perdu. L’ouvrage est préfacé par Roger-Henri Guerrand. La collaboration de l’un des premiers et des plus ardents défenseurs de l’Art nouveau, universitaire et historien, ouvrait l’espace. Et le pari de rassembler ceux qui bataillaient pour la connaissance et la résurgence de l’œuvre d’Hector Guimard apparaît comme possible. L’idée du Cercle Guimard a germé, l’association voit le jour en 2003. Avec pour président d’honneur : Roger-Henri Guerrand.
La carrière de Jean-Pierre Lyonnet ne se résume pas à Hector Guimard. Très actif à Deauville lors de la création du Festival du film américain, il a lui-même réalisé un film (avec Richard Bohringer) au début des années 1980, mais dont la sortie fut toutefois empêchée. Il a longtemps mené son travail d’illustrateur, tant pour la presse (Globe, L’Express, Grands Reportages…) que pour le monde culturel (affiches de spectacles, de théâtre ou de festivals ; pochettes de disques : Paolo Conte, Le Chant du Monde…, principalement via le studio de Crapule ! Productions) ; et aussi pour le milieu automobile (Rétromobile), l’une de ses autres passions. Côté architecture, il fut très tôt un fervent adepte du Mouvement moderne (ou Style International), traquant au delà des grands noms (Le Corbusier pour lequel il a signé Les Heures Claires, un portfolio consacré à la villa Savoye au début des années 1980 ou Rob Mallet-Stevens) les architectes moins célèbres mais toujours talentueux. Inlassable rat de bibliothèque et grand collectionneur de revues spécialisées souvent rares, Jean-Pierre Lyonnet savait repérer pour les exhumer les nombreuses pépites qui s’y trouvaient enfouies, s’attachant alors à les (re)dessiner. En 1997, il signait l’ouvrage Villas Modernes – Banlieue Ouest 1900-1939 (avec la journaliste Christine Desmoulins, éd. Alternatives). En 2005, la rencontre avec Yvon Poullain, mécène et restaurateur de l’atelier de Louis Barillet, square Vergennes, Paris XVe, il prend les commandes de Robert Mallet-Stevens, ouvrage collectif consacré à cet architecte pour lequel il avait célébré à l’aide d’un portfolio la rue portant son nom dans le XVIe arrondissement. Un nouveau portfolio sera réalisé pour la restauration et l’inauguration de la Villa Cavrois, à Croix, en 2015. Enfin, grand flâneur et fin connaisseur de Paris, il est parti à la recherche des barrières de Paris, érigées peu avant la Révolution par Claude-Nicolas Ledoux et dont il compila les élévations de façade dans son dernier ouvrage, Les Propylées de Paris – 1785-1788 (éd. Honoré Clair, 2015).
Contraint de se ménager depuis plusieurs années, Jean-Pierre Lyonnet réservait sa présence aux sorties qu’il jugeait indispensables. Ancien et toujours gourmand de sauteries et de réjouissances, le président du Cercle Guimard savait être présent lors des inaugurations, des vernissages et de toutes formes de rencontres festives. Et si son absence fut souvent regrettée lors des dernières assemblées de l’association, il tenait toutefois à apporter son soutien total aux actions entreprises par le bureau, portant en premier lieu un regard enthousiaste sur le projet d’un musée installé à l’hôtel Mezzara. Là où, en 2003, fut organisée la signature de l’ouvrage Guimard perdu.
Bruno Dupont , Vice-président
Chers adhérentes et adhérents, chers visiteurs de notre site,
Nous rappelons à toutes celles et ceux qui n’auraient pas encore renouvelé leur adhésion qu’il est temps de le faire. Vous trouverez le formulaire adéquat sur la page d’accueil de notre site.
Alors que la date d’achat de l’hôtel Mezzara se rapproche, le Cercle Guimard a besoin de compter le plus grand nombre possible d’adhérents pour crédibiliser et soutenir le projet culturel et muséal que nous présentons avec notre investisseur.
Recevez, toutes et tous, nos plus amicales salutations.
Le bureau du Cercle Guimard
Nous avons le plaisir de convier nos adhérents à notre Assemblée Générale annuelle qui se tiendra le 14 février 2019 de 18 h à 21 h à la salle des fêtes de la mairie du XVIe arrondissement de Paris. Vous trouverez ci-dessous la convocation qui a été envoyée aux adhérents.
Afin d’accéder à un statut d’association reconnue d’utilité publique (RUP) il est important que nous puissions comptabiliser le plus grand pourcentage possible d’adhérents représentés à cette AG. Aussi, dans le cas où vous ne pourriez être présent, nous vous remercions de bien vouloir remplir et renvoyer le pouvoir téléchargeable en bas de page. Vous pouvez tout simplement l’imprimer, le remplir puis le scanner ou le photographier et nous le renvoyer par courriel.
Au cours de cette AG, nous comptons vous annoncer une nouvelle très encourageante pour l’avenir de l’hotel Mezzara et qui va pleinement dans le sens des efforts que nous déployons depuis plusieurs années.
Pour votre distraction, trois petites conférences d’un quart d’heure sont prévues sur des sujets guimardiens très divers.
Enfin, nous comptons consacrer de larges plages horaires aux échanges avec vous au cours de cette soirée.
Nous vous attendons nombreux et, comme à chaque fois, enthousiastes !
Très cordialement,
Le bureau du Cercle Guimard
NB. Si vous n’êtes pas encore adhérent au Cercle Guimard, nous serons heureux de vous accueillir à notre Assemblée Générale, mais vous ne pourrez pas prendre part aux votes.
Achetez un (ou plusieurs) exemplaire(s) du livre sur l’hôtel Mezzara et faites-vous livrer à domicile.
Après le succès des Journées Européennes du Patrimoine au cours desquelles a été lancé le livre consacré à l’hôtel Mezzara, nous nous proposons de l’acquérir par correspondance.
Son prix est de 20 € (15 € pour les adhérents) auxquels s’ajoutent des frais d’emballage et des frais postaux : 9 € pour la France, 5 € pour les pays de la Communauté Européenne, 7 € pour le reste du monde (moins cher qu’en France en raison du tarif spécial « Livres et brochures » qui promeut le rayonnement culturel de notre beau pays dans le monde).
Les frais d’envoi sont identiques pour un lot de deux livres.
Vous pouvez demander l’envoi joint du journal de l’exposition 2018 « Guimard & Avatars » en ajoutant 2 euros (sans frais d’envoi supplémentaire).
Merci d’envoyer vos coordonnées et un chèque à notre adresse :
Le Cercle Guimard / Le Castel Béranger / 14 rue Jean de La Fontaine / 75016 Paris
Le paiement par virement est possible, sur demande, à l’adresse : o.pons@lecercleguimard.fr qui vous indiquera l’IBAN du compte bancaire de notre association.
Vous trouvez le livre dans les librairies suivantes :
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Vous pouvez recevoir les objets par colis ou vous déplacer au domicile de Frédéric Descouturelle, secrétaire de l'association.
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Prix du transport en sus.
Actuellement, seul le règlement par chèque est possible. Les chèques seront à libeller au nom de : « Le Cercle Guimard ».
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Vous pouvez réaliser un règlement unique comprenant l’achat et la cotisation.